Lettre n°9 de janvier 2024

Belle reprise en fin d’année, pour l’ensemble des marchés en général et pour Adapera en particulier.

Performances depuis le 1er janvier 2021 :

Composition d’Adapera au 1er janvier :

Concernant mes investissements, je devrai moins investir en bourse ce prochain semestre, car globalement, je m’attends à une embellie. Or, c’est dans les périodes de chutes qu’il faut investir.
En bourse, je me contenterai de réaffecter mes investissements actuels en cas de baisse ponctuelle.

Mes cibles sont :

– Sherwin Williams
– VISA INC
– Amazon
– Dassault Systemes
– Netflix
– Intuit

Mais je ne bougerais qu’en cas de baisse d’au moins 8% du titre.

Pendant cette période de hausse des marchés, je vais regarder vers les immobilières côtées (SIIC ou REITS pour les anglophones). Il s’agit toujours de bourse, mais sur des valeurs immobilières, qui seront là pour apporter des dividendes, sans visée spéculative sur le titre.
Trois ont retenu mon attention :

– Argan
– Immobilière Dassault
– Public Storage

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en avril 2024, avec le bilan à fin mars.

Lettre n°8 de novembre 2023

Si l’année a été assez molle, l’inflation semble maintenant maîtrisée, du moins aux Etats-Unis.

Toutefois, ces derniers mois ayant été marqués par les hésitations du marché sur la conduite à tenir, Adapera a pu profiter de quelques opportunités de baisses pour faire des achats.

Le prochain semestre, qui, sauf élément de déstabilisation, est attendu haussier, sera moins favorable aux emplettes.

Examinons les résultats d’Adapera.

Performances depuis le 1er janvier 2021 :

 

Performances par périodes glissantes de 5 mois depuis le 1er janvier 2021 :

La chute est rude pour Adapera, entraîné par le fond par les valeurs européennes, soit liées à la santé (Eurofins, Sartorius), soit par Téléperformance, qui perdent toutes plus d’un cinquième de leur valeur sur la dernière période.

Concernant Eurofins et Sartorius, elles sont autant menacées par la fin des vagues COVID (ou de l’intérêt que l’on porte à celles-ci), que par les taux élevés, ces entreprises innovantes ayant besoin d’un matelas financier important. Ces entreprises reviendront en une meilleure période à fin 2024 avec une redescente des taux.

Téléperformance est un autre cas. L’action a chuté d’une part du fait du rachat d’un concurrent (Majorel) de grande taille et d’autre part, du fait de l’irruption de l’IA générative, qui pourrait selon certaines analyses, rendre dépassé l’emploi de plateformes téléphoniques. Personnellement, je ne pense pas que Téléperformance mérite sa chute. L’IA générative n’est à cette heure pas en état de remplacer l’humain dans des réponses efficaces, précises, et en empathie avec l’interlocuteur. Cela sera le cas plus tard, mais pas maintenant. Et pour atteindre ce but, rien de mieux que de monter une IA générationnelle dans un grand groupe des centres d’appel : c’est là que ce type d’IA pourra apprendre ce métier. Téléperformance a d’ailleurs annoncé avoir rejoint le programme AI Lighthouse dans ce but.

Je ne doute donc pas que téléperformance ressurgisse d’ici un an ou deux.

Concernant les mois à venir, la météo boursière devrait être assez belle. Ce qui est toujours dommage car cela restreind les achats. Mais il y aura toujours des « coups » intéressants au cas par cas, à la faveur d’un mauvais résultat.

Mes recommandations du moment :

  • Amazon, Intuit, Nike et Sherwin Williams : pour parier sur la reprise de confiance américaine après la reprise tout court.
  • Netflix : même raison que pour les précédents, et également du fait que l’entreprise négocie bien le virage de la mise en concurrence.
  • Dassault System : la période dangereuse que nous traversons pourrait pousser le secteur de cette entreprise.

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en janvier 2024, avec le bilan de l’année 2023.

Lettre n°7 de juin 2023

Le contexte est stable depuis la lettre de janvier, à savoir une absence de boussole.

Les valeurs américaines ont progressé de façon impressionnante, et Adapera en a profité.
De façon générale, avec la diminution de l’augmentation des taux des banques centrales, le consensus est plutôt à l’optimisme.
Tant mieux, j’en profite. Toutefois, je pense que pour de nombreuses entreprises et de nombreux particuliers, c’est au second semestre où nous entrons que les effets des politiques budgétaires se feront ressentir.

Des opportunités devraient donc encore se présenter jusqu’à la fin de l’année, en particulier en juillet et août, où les variations fortes du fait de la faiblesse des volumes ont de plus fortes probabilités d’apparition.

Examinons les résultats d’Adapera.

Performances depuis le 1er janvier 2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 31/12/21 28/02/22 31/07/22 31/12/22 31/05/23
Adapera 1 000,00 12% 19% 50% 24% 16% 6% 12%
CAC 40 5 551,41 13% 17% 29% 20% 16% 17% 28%
DJ 30 606,48 11% 11% 19% 11% 7% 8% 8%
SP 500 3 756,07 11% 15% 27% 16% 10% 2% 11%
Nasdaq 100 12 888,30 8% 12% 27% 10% 0% -15% 11%

 

Performances par périodes glissantes de 5 mois depuis le 1er janvier 2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 28/02/22 31/07/22 31/12/22 31/05/23
Adapera 1 000,00 12% 6% 4% -6% -9% 6%
CAC 40 5 551,41 13% 4% 2% -3% 0% 10%
DJ 30 606,48 11% 0% 0% -3% 1% -1%
SP 500 3 756,07 11% 3% 2% -6% -7% 9%
Nasdaq 100 12 888,30 8% 3% -1% -9% -16% 30%

Adapera est donc toujours deuxième, loin derrière le CAC 40.

Le décrochage d’Adpera par rapport au CAC 40, et surtout, le fait qu’aucune valeur du CAC ne resorte un tant soit peu dans les sélections des valeurs par les algorithmes m’a amené à me pencher sur la question. J’ai découvert que les sources d’alimentation fournissaient des valeurs… étranges pour les valeurs du CAC40. Le problème est réglable par programmation, les fichiers entrant comportant les valeurs justes et celles erronées et une zone permettant d’écarter les mauvaises.

J’ai réalisé les évolutions logicielles nécessaires, mais il me faudra maintenant reprendre l’ensemble des cours de ces 15 dernières années, ce que je ferai cet été.

Ce problème ne venait pas perturber la sélection et les calculs sur les valeurs américaines. Je poursuis donc mes conseils sur cette base, et la prochaine lettre de novembre mettra peut-être en avant des valeurs françaises.

Globalement, la situation économique du fait de l’inflation devrait encore être chahutée. C’est donc l’occasion de faire des achats en profitant de belles chutes, pour profiter d’une remontée à partir de mi-2024, mais en se montrant plus offensif que ces derniers mois. En visant également des valeurs sans dividendes par exemple.

Mes conseils du moment :

  • Melexis
  • Amazon
  • Northrop
  • Wolters
  • Visa
  • Sartorius

L’exemple type est le retour d’Amazon dans ma sélection. L’inflation va fortement peser sur les ménages cette année, les résultats d’Amazon peuvent en patir et donc présenter des occasions d’achats. Nous pouvons espérer une situation stationnaire, voire, une baisse des taux en 2024, ce qui redonnera du pouvoir d’achat et relancera les dépenses.

A noter que Melexis, qui gère de l’immobilier d’entrepôt et Visa, dont l’usage va avec les dépenses, suivent le même raisonnement.

Northrop devrait voir ses commandes bien remplies, entre l’obligation pour l’armée américaine de se réapprovisionner et le développement des activités spatiales, soient civiles, soient liées à la compétition américano-chinoise.

Wolters Kluwer fait dans l’édition spécialisée depuis 1836… et a acquis quelques pépites d’entreprises travaillant dans le domaine de l’IA cette dernière année (Della AI pour l’extraction des données de contrat, Invistics pour le suivi des médicaments…). L’IA ne menace pas les entreprises d’un secteur. L’IA menace les entreprises qui n’évoluent pas suffisament rapidement dans les pratiques d’un secteur.

Sartorius… en attendant le prochain besoin sanitaire.

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en novembre 2023, avec une analyse des résultats au 31 octobre 2023.

Lettre n°6 de janvier 2023

Je vous adresse à tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

Personnellement, je subis actuellement les tracas de tout investisseur de long terme.

Adapera a chuté au classement des indices, où il occupait la première place depuis plus d’un an.

D’un côté, mon cortex me répète que la situation n’est pas anormale, ma stratégie étant une stratégie de long terme basée sur la résilience. D’après les méthodes mathématiques employées, elle doit se trouver avec une forte probabilité de résultat supérieur à la moyenne à partir d’une durée de 4 ou 5 ans. Ses piètres performances (6% en deux ans) face au CAC 40 français (à 17%) ne seraient donc pas représentatives de ses qualités.
D’un autre côté, des niveaux plus archaïques de mon cerveau crient à l’alerte maximale et à la recherche d’une nouvelle stratégie.

Performances depuis le 1er janvier 2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 31/12/21 28/02/22 31/07/22 31/12/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 19% 1 498,51 50% 1236,38 24% 1 158,98 16% 1 062,86 6%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 17% 7 153,03 29% 6658,83 20% 6 448,50 16% 6 473,76 17%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 11% 36 338,30 19% 33892,6 11% 32 845,13 7% 33 147,25 8%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 15% 4 766,18 27% 4373,94 16% 4 130,29 10% 3 839,50 2%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 12% 16 320,08 27% 14237,81 10% 12 947,97 0% 10 939,76 -15%

 

Performances par périodes glissantes de 5 mois depuis le 1er janvier 2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 28/02/22 31/07/22 31/12/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 6% 1236,38 4% 1 158,98 -6% 1 062,86 -8%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 4% 6658,83 2% 6 448,50 -3% 6 473,76 0%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 0% 33892,6 0% 32 845,13 -3% 33 147,25 1%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 3% 4373,94 2% 4 130,29 -6% 3 839,50 -7%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 3% 14237,81 -1% 12 947,97 -9% 10 939,76 -16%

 

Les deux ont raison, et c’est la force de l’être humain.
D’une part, j’écouterai les alertes pour trouver des améliorations à apporter. Mais je le ferai sans crise de panique.

Concernant mon analyse de la situation économique, je n’ai plus de boussole, mais cela n’est pas lié à une perte de repère. J’ai des repères, mais ils donnent des signes contraires.

Le cas de la levée de la stratégie zéro-COVID en Chine est typique.
Pour voir le verre à moitié plein, elle permet de remettre au travail la plupart des employés et de sortir la population d’un enfermement.
Mais le prix du refus des vaccins occidentaux sera lourd. Les chiffres officiels chinois n’étant là que pour nous rappeler le souvenir charmant des villages Potemkine, les analystes extérieurs au pays estiment que cette levée conduira au décès de 1 à 2 millions d’individus. A l’heure où j’écris ces lignes, la situation dans les (peu nombreux) hôpitaux chinois semble être catastrophique.
Comment réagira l’opinion publique chinoise ? Le comité central du parti ?
Personne ne peut le dire. Cela ne signifie pas que ceux qui parient sur un redémarrage de l’usine mondiale aient tort. Cela signifie que l’incertitude est grande.

La guerre en Ukraine semble partie pour durer.
Les Russes ne peuvent gagner avec des armes conventionnelles. La population Russe ne se révolte pas. Jusqu’à combien de cercueils ? Incertitude.

Quand à notre chère inflation, certains en prédisent la fin, avec de très bons arguments : les facteurs déclencheurs sont passés, les banques centrales tiennent ferme la barre des taux. La seule question resterait celle du moment de l’atterrissage.
A mon sens, la question n’est pas si simple. Avec la nouvelle année, arrivent de nombreuses renégocations de contrats, dont les montants seront à la hauteur des prix subis jusque-là par les fournisseurs. Je pense que nous devrions assister à une propagation de l’inflation. Cela n’est d’ailleurs pas en opposition avec son apaisement, à l’image d’une vague s’étendant sur la plage mais perdant avec cela en hauteur (mes métaphores montrent mon besoin de vacances au soleil). Mais comment cette propagation de l’inflation sera-t-elle supportée par les opinions qui pourraient être soumises à des fermetures de commerces, une remontée du chômage… incertitude, incertitude.

Bref, il m’en coûte, mais je m’attendais déjà à cette conclusion quand j’écrivais la lettre précédente : je reste pour l’instant sur mes principes d’investissement en cours.
A savoir :
– investir « au fil de l’eau », quand une bonne occasion se présente (j’ai ainsi bien profité du plongeon artificiel de Téléperformance),
– investir sur des sociétés distribuant des dividendes (quand il n’y aura plus que cela à réinvestir, ce sera déjà ça).

Voici quelques titre qui ont mes faveurs actuellement :
– Sartorius Stedim
– Nike
– Melexis
– Visa
– Téléperformance
– Eurofins Scientific

Et pour ceux encore plus adverses au risque (moi, c’est ce que j’achète pour ma famille) :
– Home Depot
– Nike
– Visa
– Microsoft
– Thermo Fisher
– Accenture

Dès que l’un de ces titres « dévisse » plus qu’il ne devrait, j’en prends un peu… pour plus tard (second semestre 2023 ou 2024 ? S’il vous plaît, ne me gâchez pas cette année toute neuve en me disant encore plus tard !)

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en juin 2023, avec une analyse des résultats au 31 mai 2023.

Lettre n°5 d’août 2022

Champs en été

 

Le contexte économique n’a pas beaucoup évolué depuis la lettre du mois de mars.

Adapera a chuté, comme les autres indices, et il n’est plus aujourd’hui que premier ex-aequo avec le CAC 40.

Bilan en période glissante :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 28/02/22 31/07/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 6% 1236,38 4% 1 158,98 -6%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 4% 6658,83 2% 6 448,50 -3%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 0% 33892,6 0% 32 845,13 -3%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 3% 4373,94 2% 4 130,29 -6%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 3% 14237,81 -1% 12 947,97 -9%

Bilan depuis les débuts d’Adapera au 1/1/2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 31/12/21 28/02/22 31/07/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 19% 1 498,51 50% 1236,38 24% 1 158,98 16%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 17% 7 153,03 29% 6658,83 20% 6 448,50 16%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 11% 36 338,30 19% 33892,6 11% 32 845,13 7%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 15% 4 766,18 27% 4373,94 16% 4 130,29 10%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 12% 16 320,08 27% 14237,81 10% 12 947,97 0%

Le Nasdaq, indicateur des valeurs technologiques américaines, est donc revenu à son niveau de décembre 2020.

Voyons maintenant du côté des bonnes nouvelles.

Avec des chutes, il est possible de faire de bonnes affaires !

Voici les titres sur lesquels je me concentre actuellement. Leurs points communs : une forte résilience, une bonne évolution de leur titre ces 15 dernières années et le versement de dividendes.

La méthode d’investissement est la même aussi : attendre patiemment que l’un des ces titres vienne à chuter de façon significative pour en acheter.

  • Sherwin-Williams (US8243481061)

Le fabricants de peinture connaît des difficultés du fait du coût des matières premières, mais c’est une entreprise résilliente. Si une nouvelle chute de son cours se présente, ce sera une bonne opportunité pour un achat.

  • VGP NV (BE0003878957)

La société belge est spécialisée dans la détention d’actifs immobiliers professionnels, ce qui est une bonne protection contre l’inflation.

  • Eurofins Scientific (FR0014000MR3)

Excellent exemple. Profitant d’une chute du cours, j’en ai acheté le 28 juillet. A l’heure où j’écris ces lignes, soit trois semaines plus tard, mon rendement est de 2,89 %.

J’ai eu d’autres exemples ces derniers mois avec Cosco, Home Depot, Sherwin Williams. La moralité à en tirer est que même si globalement, les marchés actions vont encore perdre du terrain, le marché ne va pas se détourner de TOUS les investissements. Des valeurs sûres seront aussi une garantie contre l’inflation et surtout, un pari sur l’avenir.

  • Nike (US6541061031)
  • Constellation Brands (US21036P1084)
  • Visa (US92826C8394)

L’autre bonne nouvelle est que selon les données en main aujourd’hui, l’analyse si ce n’est de la situation, mais de la conduite à tenir n’est pas prête de changer.

Le risque lié à l’inflation est complètement dans une zone d’incertitude. J’écrivais dans la lettre n°3 d’octobre dernier que ce risque viendrait à s’éteindre pendant l’été, ce qui, estimé 10 mois à l’avance n’était pas trop mal. Mais j’avais escompté une réponse plus rapide et plus ferme des banques centrales.

La lutte contre l’inflation va encore durer. Six mois ? Neuf mois ? Plus ? Impossible à dire, mais la ligne à conduire sera la même au moins jusqu’à notre prochain rendez-vous de janvier 2023 : acheter en profitant des glissades des titres résilients. Les fruits viendront plus tard.

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Je vous donne rendez-vous en janvier 2023, avec une analyse des résultats au 31 décembre 2022.

Lettre n°4 de mars 2022

J’écris cette lettre à la dernière minute pour respecter l’engagement d’une information en mars 🙂

Il faut dire que l’actualité fut tristement riche.

Du fait de la permanence de l’inflation, les bilans de tous les indicateurs sont moins flamboyants qu’en fin d’année dernière.

Du fait de l’avance prise par Adapera (50% de gain en 2021, j’aime bien le répéter), ce portefeuille reste premier. Mais son avance se réduit.

Bilan en période glissante :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 28/02/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 6% 1236,38 4%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 4% 6658,83 2%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 0% 33892,6 0%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 3% 4373,94 2%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 3% 14237,81 -1%

Bilan depuis les débuts d’Adapera au 1/1/2021 :

  31/12/20 30/04/21 30/09/21 31/12/21 28/02/22
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 19% 1 498,51 50% 1236,38 24%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 17% 7 153,03 29% 6658,83 20%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 11% 36 338,30 19% 33892,6 11%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 15% 4 766,18 27% 4373,94 16%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 12% 16 320,08 27% 14237,81 10%

Effets de la guerre en Ukraine

Adapera est principalement composé de valeurs américaines qui ne seront pratiquement pas touchées par le conflit.

Prudence par contre sur les valeurs européennes, que se soit en terme d’impact sur la chaîne de production (utilisation du gaz) ou sur la vente (secteur du luxe par exemple).

Effets de la continuité de l’inflation

J’écrivais en octobre opter pour un retour à la normale dans le courant de l’été, avec des niveaux de transactions traditionnellement plus calmes en août, qui auraient laissé à la logistique le temps nécessaire à une réorganisation. Mais la guerre risque de continuer à tendre le marché de certaines matières premières. Si ma première analyse peut conserver de la pertinence pour le marché américain, les risques sont plus élevés en Europe du fait de sa dépendance à l’énergie russe.

Pour diminuer ces effets :

  • maintien d’un portefeuille majoritairement basé sur des valeurs américaines.
  • sur ces valeurs, j’ai opté pour des titre offrant des dividendes afin de m’assurer d’une conversion en liquidité qui permettrait de me réorienter si besoin.
  • par ailleurs, j’ai profité de quelques effets d’aubaine de cette période mouvementé. Ainsi, Netflix est entré dans Adapera suite à sa chute de 24 %. Je vous invite à le faire également si vous en avez l’occasion. Attendez qu’une valeur connue perde au moins 5%. Ce ne sera pas mon cas pour le moment du fait du manque de liquidité.
  • LA formule magique quand on est sûr d’être positionné sur des titre résilients : attendre. C’est le cas avec les valeurs du portefeuille Adapera. Donc j’attends des jours meilleurs. Ce ne devrait pas être très long (6 mois peut-être), les conséquences du conflit ayant été prises en compte par les marchés, et les remontés des taux américains étant toujours très mesurées par rapport au niveau de l’inflation.

 

A titre d’exemple, Adapera était constitué au 28 février des valeurs suivantes :

  • Sartorius (FR0013154002) : 5,5%
  • Apple (US0378331005) : 20%
  • Home Depot (US4370761029) : 11%
  • Netflix (US64110L1061) : 21%
  • Nike (US6541061031) : 12%
  • Salesforce (US79466L3024) : 12%
  • Sherwin-Williams (US8243481061) : 16,5%
  • Liquidités : 2%

Les 2/3 offrent des dividendes (les exceptions étant Netflix, acheté à l’occasion de sa chute, et Salesforce), et toutes un indice de résilience d’au moins 300.

Aparté sur Netflix : l’arrivée dans son aire de jeu de concurrents sérieux (Amazon et Disney) va bien entendu réduire sa folle progression. Toutefois, la valeur ne méritait pas une telle correction d’un quart de sa valeur en une journée. D’ici quelques mois, elle devrait avoir repris la moitié de la perte.

Je vous donne rendez-vous en août, avec une analyse des résultats au 31 juillet.

 

Janvier 2022 : bilan annuel 2021

Le bilan 2021 des marchés actions est excellent, quels qu’ils soient.

Celui du portefeuille Adapera est encore meilleur.

Comparaisons avec les indices depuis le début de l’année
  31/12/20 30/04/21 30/09/21 31/12/21
Adapera 1 000,00 1 118,58 12% 1 188,50 19% 1 492,54 49%
CAC 40 5 551,41 6 269,48 13% 6 520,01 17% 7 153,03 29%
DJ 30 606,48 33 874,85 11% 33 843,33 11% 36 338,30 19%
SP 500 3 756,07 4 181,17 11% 4 307,54 15% 4 766,18 27%
Nasdaq 100 12 888,30 13 962,70 8% 14 448,60 12% 16 320,08 27%

Adapera dépasse donc l’indice le plus haussier de l’année de 20 points !

Félicitations à ceux qui auraient suivi mes conseils et qui ont donc vu leur capital croître de 49%.

Gardons la tête froide. Qu’est-ce que cela prouve ? Uniquement que nos choix ont été pertinents cette année, pas qu’ils le seront sur le long terme : attendons quelques années pour nous tresser des lauriers.

Comparaisons avec des titres emblématiques

Adapera poursuit sa progression, maintenant en 3e place de notre petite sélection.

 

Parlons maintenant des valeurs à suivre pour cette nouvelle année.

Parmi les titres qui me semblent intéressant pour leur rendement, citons :

  • Sherwin-Williams (US8243481061)

La chaîne de distribution de matériel de bricolage a vu son titre grimper de 46 % cette année. Je la garde dans mon panel. D’une part, sa résilience est très forte (1000) mais surtout les évènements climatiques extrêmes causés par le réchauffement climatique aux Etats-Unis iront se multipliant dans les années à venir, lui assurant des revenus réguliers.

  • Taiwan Semiconducteur (US8740391003)

Titre très intéressant avec un fort rendement, mais l’instabilité géopolitique autour de l’île de Taïwan me fait l’éviter.

  • Nike inc. (US6541061031)

Avec la fin probable des problèmes d’acheminement à la fin du premier semestre 2022 et des augmentations salariales sectorielles aux Etats-Unis, l’année à venir devrait être bonne pour l’entreprise. Je fais rentrer Nike dans le portefeuille Adapera. Attention à ceux qui voudraient suivre mon exemple : la progression annuelle moyenne de Nike (environ 14%) est moindre que celles des entreprises de technologie. Tout en confortant nos résultats, cela devrait aussi les tasser.

  • Accenture (IE00B4BNMY34)

Le titre a connu une année exceptionnelle avec une croissance de presque 62 % sur un an. Il s’agit même d’une bonne surchauffe par rapport à sa croissance habituelle, qui tourne plutôt autour de 15% ces 20 dernières années. Je conserve donc, mais en surveillant le titre pour prévenir une correction brusque.

  • Home Depot (US4370761029)

Titre prometteur, avec une très forte résilience (1000). Mais il a connu une croissance de 57% cette année, soit le quintuple de sa croissance annuelle moyenne ces 20 dernières années. C’est pour la première raison pour laquelle que je ne me lancerai pas dans l’aventure cette année. La seconde étant que Sherwin-Williams est déjà présent dans le portefeuille Adapera. Cela ferait doublon sur le secteur de la fourniture en travaux de bâtiment.

Christmas Brings Union, cartoon, 24 December 1887

Parmi les titres qui me semblent intéressant pour la variation haussière de leur cours :

  • Apple (US0378331005)

L’entreprise à la pomme a toujours la forme avec une hausse de 30 % depuis le début de l’année. Je la conserve dans mon portefeuille pour deux raisons. D’une part, son adaptation à l’environnement technologique (intégration dans le créneau de la voiture autonome) et sa politique en matière boursière, avec des splits réguliers qui permettent à chacun d’entrer dans son capital, et par là-même, le renforce.

  • Netflix (US64110L1061)

Après un excellent cru 2020, l’année suivante fut celle des prises de bénéfices, c’est normal. Le titre devrait rebondir. Je ne m’engage toutefois pas car la concurrence est désormais intense dans le secteur et Netflix se retrouve face au milliards d’Amazon. Trop d’incertitude sur le déroulement du combat.

  • Amazon (US0231351067)

Comme pour Netflix, une croissance faible en 2021 à la suite du bond de 2020 fait qu’il pourrait être très avantageux de sélectionner ce titre. Mais il est toujours trop cher pour moi.

  • Booking (US09857L1089)

A conserver en vue, mais il y a toujours trop d’incertitude sur la reprise des activités touristiques.

  • Salesforce (US79466L3024)

Un de mes deux choix pour cette année (avec Nike). La fin 2021 a été chahutée pour l’entreprise, ce qui fera une décote d’achat intéressante. Et sur le long terme, l’intégration de services entre entreprises sera un secteur toujours plus porteur avec la digitalisation de nos vies. Il faudra rester attentif toutefois à son secteur principal, celui de la relation client. Comme d’autres, il doit s’engager sur la voie de l’intégration de l’IA. Quelles seront les entreprises qui définiront les bonnes solutions et celles qui prendront des impasses ? A surveiller donc.

  • Sartorius (FR0013154002)

Le titre a chuté de 7 % depuis mon achat, au plus haut de sa valeur. J’ai toutefois toute confiance en lui pour rebondir, il a une excellente résilience (2000). Par ailleurs, la pandémie devient progressivement une épidémie cyclique, comme la grippe hivernale. Une stratégie de dépistage et de vaccination régulière, à un ou deux vaccins l’an devra être mise en œuvre, source fondamentale de demande en matériel de laboratoire pour les prochaines années.

  • Eurofins (FR0014000MR3)

Autre titre médical de confiance. Ne voulant pas surinvestir dans le domaine, je me contente de Sartorius.

La composition d’Adapera depuis le 3 janvier est donc celle-ci :

Accenture 353,40 23,68 %
Apple 326,53 21,88 %
Nike 197,26 13,22 %
Salesforce 202,34 13,56 %
Sartorius 108,58 7,28 %
Sherwin 294,62 19,74 %
Fonds libres 9,82 0,66 %
Total 1492,54 100,00 %

Je vous donne rendez-vous pour la prochaine lettre, en mars, avec un bilan au 28 février.

En attendant, prenez soins de votre santé que tous vos gains boursiers ne sauront remplacer et je vous souhaite une excellente année 2022 !

Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Un placement en bourse ne bénéficie d’aucune garantie ou protection et comporte un risque de perte en capital. Les éléments sectoriels et statistiques ne préjugent pas de la performance des entreprises des supports d’investissement. Ces articles ne reflètent que mes avis et vous présente les options d’investissement que j’ai choisies.

Lettre n°3 d’octobre 2021

Les marchés sont chahutés.

Juste retour des choses après une période d’euphorie.

Faut-il s’alarmer  ? Jamais, car l’investissement boursier vise le temps long. Et particulièrement Adapera.

Afin de ne pas répéter dans chaque article des tableaux de données soporifiques, j’ai créé une page spécifique accessible via « Les résultats » dans le menu du site.

Résumons en disant qu’à fin septembre, ils sont bons.

Pour rester modeste, avouons que l’achat de Sartorius en septembre n’était pas la meilleure idée qui soit. Dans un sens, tant mieux, cela signifiant aussi que l’épidémie se calme.

 

Quelles sont les nouvelles ?

En novembre ou décembre, la FED annoncera une réduction du débit de l’arrosoir à billets. Cela ne devrait pas perturber les marchés qui ont anticipé cette fausse nouvelle, la FED faisant tout pour cela dans le but d’atteindre un atterrissage en douceur.

La poursuite de l’inflation me laisse plus perplexe. D’une part, la reprise de la consommation amplifie les problèmes d’approvisionnements et les prix grimpent. Jusqu’à quand ? Je pense jusqu’à un creux relatifs de la consommation qui laissera aux usines le temps de refaire des stocks et aux containers de rentrer à bon port. Donc quelques mois après le Nouvel An chinois, vraisemblablement dans le courant de l’été.

D’autre part, certains ex-employés dont le travail n’étaient pas valorisé à la hauteur des contraintes subies rechigneraient à regagner leur poste. Il s’ensuivra des augmentations de salaires, mais qui je pense ne seront qu’un juste rattrapage et n’iront pas plus loin. Les employeurs devront en effet répercuter ces hausses de salaires sur les prix et comme la majorité n’aura pas vu ses revenus augmenter en proportion, l’effet devrait doucement s’éteindre.

Seule la pénurie de matière première, qui devrait elle aussi se calmer durant l’été prochain pourrait avoir de l’incidence sur la composition d’Adapera.

Pour Sherwin-Williams, fabricant de peinture, ces difficultés ont déjà été intégrées fin septembre et depuis, le titre a rattrapé sa chute.

Apple pourrait subir la hausse du prix des composants, mais, au vue du prix de son matériel haut de gamme, n’aura pas de difficulté à intégrer cette hausse dans ses prix sans perte de clientèle.

Quand à Sartorius, sa chute nous permet d’espérer une reprise sur ce titre.

Je reste donc sur la composition actuelle, en attendant d’élargir le nombre de composants d’Adapera à partir de 2022.

Je vous souhaite donc une bonne fin d’année et vous donne rendez-vous en janvier, pour l’analyse des résultats annuels.